Demande globale

La demande globale en macroéconomie correspond à la somme de toutes les dépenses de biens et services, à une date précise, en un lieu déterminé, additionnées aux dépenses privées en investissements des entreprises sur les biens d’équipement et aux dépenses publiques en biens et services publics ainsi qu’en exportations nettes.

Les exportations moins les importations de biens et services. Il s’agit de données économiques permettant de pouvoir modifier la politique budgétaire en fonction de la propension à consommer et par l’intervention de l’état de rétablir un équilibre général en fonction de ses investissements publics et d’avoir un impact sur la consommation finale.

Demande globale : comment la calculer ?

Cette demande globale est représentée par une courbe qui décrit une relation entre la production que les entreprises peuvent fournir et le niveau des prix. Bien que très proche du calcul du PIB, ce calcul basé sur le keynésianisme ne tient pas compte du niveau de vie des ménages. Il est le reflet de l’activité économique et de la politique budgétaire en rapport avec les dépenses publiques, la consommation des ménages et la production des entreprises. Ce multiplicateur keynésien introduit depuis les années 30 permet de démontrer que toute dépense de l’Etat entraîne des cycles de croissance.

Cette analyse keynésienne se sert d’une équation très précise prenant en compte les facteurs cités plus haut :

–          Propension marginale à consommer : PMC

–          Propension marginale à épargner : PmS

–          Propension marginale à taxer : PMT

–          Propension marginale à importer : PMM

En fonction des informations en votre possession, vous allez calculer de deux manières différentes avec le multiplicateur : 1/(1-PMC) ou 1/ (PmS+PMT+PMM)

Cela permet de calculer quels seraient les changements à opérer dans un investissement donné pour atteindre un niveau précis de PIB ; Les économistes s’intéressent à cette méthode en plus des calculs basés sur la croissance économique, la dette publique, le taux de chômage, l’endettement des ménages ou encore le commerce extérieur. L’analyse macroéconomique keynésienne permet d’analyser les phénomènes qui influent sur l’ensemble comme un tout contrairement à l’analyse microéconomique qui s’intéresse à l’activité spécifique des agents influents : consommateurs, producteurs, investisseurs visant à faire coïncider l’offre et la demande pour atteindre un équilibre économique cohérent avec l’offre globale.

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Demande globale : analyse économique des politiques conjoncturelles par anticipations

Cette analyse de la demande globale permet de réajuster l’offre globale en interagissant par l’intermédiaire des mesures budgétaires des gouvernements. Les équilibres macroéconomiques sont décisifs et les politiques keynésiennes servent aux états à modifier le comportement de certains agents économiques, comme celui du marché du travail, du système financier ou d’un accroissement ou d’un ralentissement de la production nationale, voire mondiale dans les cas de mondialisation des marchés. Ce multiplicateur d’investissement à une incidence sur le niveau d’emploi et la consommation et l’épargne des ménages mais aussi sur les investissements matériels et financiers des entreprises. Il peut viser à réduire le taux d’inflation, relancer l’investissement public ou encore éviter l’effondrement. Ces multiplicateurs budgétaires visent à modifier les grands déséquilibres, limiter le chômage de masse et garantir le financement des mesures de politique structurelle d’un pays.

En ces temps de crise financière et sanitaire nationale mais surtout mondiale, il s’agira d’analyser précisément avec cette technique de calcul de la demande globale, comment modifier l’offre globale pour maintenir un taux de croissance supérieur à zéro et limiter l’effondrement dû à la mondialisation des consommations. Elle doit être intégrée aujourd’hui dans une politique de relance de l’économie mondiale pour absorber le déficit public, revoir les politiques monétaires et revaloriser les pays émergents qui ont un grand rôle à jouer dans les nouveaux classiques économiques à établir dans une économie de marché, mondiale et raisonnée, en attendant le retour du plein-emploi !

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